Staubeobachtung Pfingsten 2015 145 – Kopie_web

Lors de la session spéciale de 2025, le Parlement se penchera sur un péage alpin à tarif variable ainsi que sur plusieurs interventions contre le trafic d’évitement. Pro Alps s’engage en faveur de l’introduction d’un péage pour traverser les Alpes ainsi que pour le soulagement des régions touchées par le trafic d’évitement, et soutient donc tous les objets concernés.

La session spéciale de 2025 se déroulera du 5 au 7 mai. Plusieurs objets qui traitent le trafic de personnes à travers les Alpes sont à l’ordre du jour.

Motion pour un péage dynamique des Alpes

Depuis longtemps, un péage pour les routes et les tunnels transalpins dans le trafic nord-sud est discutée comme solution contre les embouteillages, comme à Pâques au Gothard, et elle est également demandée par Pro Alps.

Il y a près de deux ans, plusieurs parlementaires de différents partis ont déposé une motion pour un péage variable dans le transit nord-sud. Ils demandent au Conseil fédéral de créer des bases légales pour un péage de tunnels sur les routes nationales dans le trafic nord-sud à travers les Alpes, ce qui permettrait d’optimiser l’exploitation de l’infrastructure et de soulager les cantons concernés et leur population. Parallèlement, des mesures doivent être prises contre le trafic d’évitement sur les autres passages alpins. Si elle est adoptée, elle pourrait avancer l’introduction d’un péage, une mesure déjà courante dans d’autres pays alpins.

Deux motions contre le trafic d’évitement

Lorsque les bouchons paralysent le trafic, de nombreux conducteurs se rabattent sur les routes secondaires – au grand dam des riverains. L’ordonnance concernant les routes de transit interdit aux cantons concernés de décréter eux-mêmes des interdictions de circuler au trafic d’évitement – un pouvoir qui est réservé à l’Office fédéral des routes (OFROU). L’OFROU édicte des interdictions temporaires sur les axes qui longent l’autoroute congestionnée mais de nombreux GPS les ignorent et dirigent le trafic sur les routes cantonales, voire sur les petites routes de quartier en cas d’embouteillage.

La semaine prochaine, le Conseil national débattra en session spéciale de deux motions qui visent à résoudre ces problèmes: les cantons concernés devront pouvoir édicter de manière autonome des interdictions de circuler temporaires pour le trafic d’évitement dans des situations particulièrement problématiques. D’autre part, les systèmes de navigation doivent être contraints d’afficher correctement les interdictions de circuler.

Des fermetures, y compris de tronçons de routes cantonales, ne constitueraient pas une restriction générale du trafic de transit, mais une réaction adéquate et proportionnée aux surcharges. Le Plateau connaît également des problèmes similaires, mais même le Conseil fédéral constate que la topographie des vallées alpines aggrave les effets et exige des solutions spéciales.

Initiative déposée par le Canton Uri pour une meilleure gestion du trafic

Dans le canton d’Uri, la surcharge de trafic n’est pas seulement source de bruit, de mauvaise qualité de l’air et d’énervement : elle a également un impact négatif sur l’accessibilité des villages uranais et nuit au tourisme local.

Afin de maîtriser la situation, le canton a déposé une initiative cantonale en février 2023. Celle-ci demande des bases légales pour mieux gérer le volume du trafic – et rendre ainsi la situation supportable.

Concrètement, elle demande des bases légales pour des mesures visant à fluidifier le trafic sans augmenter les capacités, à empêcher le trafic d’évitement ainsi qu’à gérer activement le volume du trafic et à l’adapter aux capacités existantes.

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